Disney France n’a pas accepté la demande du cinéma Star Saint-Exupéry de diffuser le film Star Wars épisode 7 et ce, malgré le recours en justice effectué par le dirigeant de l’établissement.
L’histoire remonte au début novembre 2015 lorsque Disney France a officiellement choisi les établissements qui vont pouvoir diffuser l’épisode 7 du film Star Wars à compter de la date de sa sortie nationale. Une dizaine d’établissements n’avaient pas obtenu l’autorisation, comme les cinémas Star et Star Saint Exupéry à Strasbourg. Ils ont lancé une pétition en ligne afin que la décision de Disney France soit révisée. Même s’ils ont réuni plus de 16 000 signatures, ils n’ont pas obtenu gain de cause. La décision est irrévocable: ils n’obtiendront pas la copie en version originale de Le Réveil de la force.
Un recours en justice
Après avoir demandé des explications et de l’aide auprès du centre national du cinéma, le directeur du cinéma Star Saint Exupéry à Strasbourg, Stéphane Libs s’est retrouvé face à un mur. Il a décidé de saisir la justice en référé, mais est de nouveau rentré bredouille. Tout ce qu’il a réussi à obtenir est le renforcement de la décision prise par Disney France qui précise que le cinéma Star Saint Exupéry ne pourra pas projeter le fameux film qui est considéré comme la plus importante sortie cinéma de l’année et ce, avant le 30 décembre. Le film sera diffusé en VOST à partir de cette date, mais seulement en 2D.
Une décision injuste selon le dirigeant de l’établissement
Cette décision prise par Disney France semble être trop dure pour le cinéma Star Saint Exupéry, dont le dirigeant estime qu’elle aura des impacts très négatifs sur l’ensemble des activités de l’établissement. Il y aura un important manque à gagner sur les entrées d’après ses propos rapportés par 20 minutes Strasbourg. Ce que Stéphane Libs trouve injuste est qu’un autre cinéma à Strasbourg, le cinéma Vox, avait fait une demande de copie en version originale et l’a obtenu. Maintenant, il ne peut plus rien faire. En outre, il devra aussi payer les frais de son recours en justice auprès du tribunal de commerce de Paris qui atteignent les 11 000 euros.