Un cambriolage a été signalé, dans la nuit du mercredi 25 mai à jeudi 26, dans la ville de Bitche, en Lorraine. La cible de cette attaque a été le magasin Intermarché qui possède une salle de coffres sur laquelle les brigands ont jeté leur dévolu. Le propriétaire du magasin, Thierry Durand a été alerté par une alarme à 1h 10 du matin et s’est rendu sur les lieux en croyant faire face à une fausse alerte. Surpris, il voit les malfrats quitter le magasin en s’enfuyant. Tous les détails de cette attaque dans ce petit éditorial.
Une attaque à la masse
Selon les informations recueillies sur les lieux, l’attaque a été perpétrée par 3 individus armés lourdement d’une masse et sans doute d’un pied de biche. Ils investissent les lieux du crime en défonçant une porte à l’arrière du supermarché qui donne sur les lieux de stockage des réserves en s’aidant du pied de biche. A en juger par cette voie et leur soin particulier à se camoufler, les responsables du magasin croient qu’ils connaissent parfaitement les lieux. En effet, les malfrats étaient habillés de combinaisons blanches, portaient des cagoules et s’emmitouflaient de gants, le tout complété de sacs à dos pour leur besogne. Avec leur masse, les braqueurs ont sérieusement endommagé une porte munie d’un grillage et attaquent même des vitres à grands coups pour pouvoir avancer facilement.
Des dégâts matériels importants enregistrés
Outre la porte saccagée et les vitres explosées, les malfaiteurs ne se sont pas arrêtés là. La salle des coffres étant leur but ultime, ils ne ménagent donc pas leurs efforts pour l’atteindre. Etant munie d’une porte blindée pourtant, la salle des coffres est quasi impénétrable. A cet effet, les individus se fraient littéralement un chemin dans le mur en le détruisant à coup de masse et finissent par entrer. Le bilan des dégâts est assez important avec en prime le vol des autres petits coffres étant donné qu’ils n’ont pas eu le temps de subtiliser le coffre principal. Une fois le méfait accompli, les 3 bandits prennent la fuite à pieds en prenant la direction d’un petit bois débouchant à l’ancienne casse de Bitche. L’affaire est désormais entre les mains de a gendarmerie. Mais le magasin a tout de même ouvert ses portes le lendemain, comme si de rien n’était.