Principale attraction des touristes de passage à Strasbourg, les automates sont de véritables vestiges du passé et témoins de grands héritages historiques de la ville. Résidant au cœur de la salle d’horlogerie du Musée des Arts décoratifs de Strasbourg, le modèle d’un coq-automate en bois et fer forgé est inscrit comme le plus ancien reliquat conservé en Occident. Voici en quelques lignes quelques renseignements sur cet objet d’art tout droit sorti du passé.
Son fonctionnement
Les automates, principaux sujets qui attirent les touristes visitant Strasbourg. Un ange sonne à chaque quart d’heure sur une cloche tandis que le second retourne un sablier. Chaque heure représente 4 personnages tels que : un enfant au 1er quart d’heure, un jeune homme à la demi, un adulte au 3e quart d’heure et un vieillard à l’heure tapante. Ce n’est pas fini, à midi heure locale, une fois par jour, il y a les douze Apôtres qui passent devant le Christ. Au passage des 4ème, 8ème et 12ème apôtres, un coq situé en haut et à gauche de l’horloge chante et bat des ailes. Contrairement à ce qui est souvent écrit, ce coq ne rappelle pas l’épisode du Christ annonçant à Pierre qu’il le renierait trois fois avant que le coq ne chante, puisque les deux premières horloges comportaient déjà un coq, sans pour autant qu’il y ait des apôtres.
A qui l’horloge appartient-elle ?
Cette horloge astronomique appartient à l’Etat, tout comme la cathédrale qui la porte. Cette propriété a été soulevée vers 1910 lorsque l’accès à l’horloge astronomique a été rendu payant à midi. Après de nombreuses contestations, notamment de la part du conseil municipal de Strasbourg, Ignaz Fahrner docteur en droit canonique, a étudié la question et a conclu que la fabrique pouvait légitimement percevoir une taxe sur l’horloge. Dans son raisonnement, Fahrner a considéré que l’horloge était la propriété de l’Etat, et non de la fabrique.