Cette semaine, des scientifiques sont venus à l’université internationale de l’espace (ISU) à Strasbourg pour présenter un prototype d’habitat spatial, destiné notamment à la vie sur Mars. La maison est en phase test, mais elle pourra être utile aux prochaines missions vers la planète rouge.
L’ambiance était à la découverte cette semaine à l’université internationale de l’espace (ISU) située à Illkirch-Graffenstaden à Strasbourg. Des scientifiques européens y sont venus pour présenter leur nouveau prototype d’habitat spatial qu’ils ont appelé SHEE et qui signifie en français « habitat auto déployable pour environnements extrêmes ». En effet, l’engin ressemblait à une capsule géante dépliable d’après les descriptions faites par l’équipe de La Croix. Il pèse 5,5 tonnes et peut abriter deux astronautes pendant deux semaines. Il est équipé de deux lits, d’un système de recyclage de l’air et de l’eau ainsi que de toilettes.
Un habitat en phase de test
Le SHEE est prévu pour être un habitat spatial, mais pour l’heure, il n’est pas assez solide pour supporter l’environnement sur Mars ou sur la lune. L’habitat présenté à Strasbourg n’est qu’un exemplaire qui devra être testé sur terre avant d’être envoyé dans l’espace. Les matériaux qui constituent le prototype ne satisfont pas encore aux normes applicables pour un voyage interplanétaire. Dans un premier temps, le SHEE va être installé dans le désert de Rio Tinto afin de l’y faire subir une expérience de vie sur mars.
Un projet financé par l’Union européenne
Il semblerait que le projet soit financé à 75% par l’Union européenne. Deux millions d’euros ont été nécessaires pour le mener à bien. Les créateurs pensent que le SHEE pourra servir pour des missions d’entrainement des astronautes de l’Agence spatiale européenne (ASE). Mais, ils espèrent surtout que la NASA prendra en compte leur création qui est semble-t-il, complémentaire avec les recherches menées par l’agence sur les modules habitables dans le cadre des éventuelles missions à destination de la lune et de mars, envisagées pour 2030.