Un autre classement que celui de Shanghai vient d’être réalisé par des chercheurs français. Il place l’Université de Strasbourg à la tête des universités françaises.
Des chercheurs du laboratoire de physique théorique de Toulouse et du laboratoire Utinam ont créé un nouveau classement des universités et grandes écoles mondiales pour concurrencer le classement académique de Shanghai. Appelé « Wikipedia Ranking of World Universities », le classement est basé sur l’excellence académique des universités, mais aussi sur leur importance culturelle et historique. Pour le réaliser, les initiateurs du projet ont analysé les présences de chaque établissement dans les articles Wikipédia et les influences de ces articles sur les internautes.
Une analyse approfondie
Contrairement au classement de Shanghai qui tient compte de la présence des Universités dans certaines revues scientifiques (revues scientifiques Nature et Science), du nombre de prix Nobel et de médailles Fields attribués aux élèves et corps enseignants, le « Wikipedia Ranking of World Universities » ou « WRWU » étudie la présence des Universités sur Internet et notamment sur les pages Wikipédia. D’après le Dernières Nouvelles d’Alsace, 17 millions de pages Wikipédia éditées dans 24 langues différentes ont été analysées mathématiquement par les chercheurs.
L’université de strasbourg est 83 eme dans le classement
Sur des centaines d’Université analysés dans le monde, Strasbourg se retrouve 83 eme sur le classement « WRWU ». Son Université est derrière l’Ecole polytechnique et l’ENS, mais elle est la première par rapport aux universités françaises qui lui ressemblent. Pourtant, dans le classement Shanghai 2015, l’université de Strasbourg est 87 ème pour les chercheurs de l’université Jiao-Tong de Shanghaï. Elle ne serait pas aussi bien que l’université Pierre et Marie Curie (Paris 6), l’université de Paris-Sud (Paris 11) et l’École Normale Supérieure à Paris. En revanche, tout comme pour le classement Shanghai, les universités américaines sont en tête du classement du « WRWU ».